VALÉRIE BOURGOIN : « EN BELGIQUE, J’AI TROUVÉ CHAUSSURE À MON PIED »
Valérie Bourgoin est plutôt du genre à avoir le sourire en toute circonstance. Quand nous la rencontrons, celle-ci ne perd pas son temps en préambule oratoire, elle va droit au but pour nous parler de sa passion qui la fait avancer : « la chaussure », évidemment.
Portrait de Français Valérie Bourgoin HDNée à Saint-Oin (connu pour son célèbre marché aux puces), dans la banlieue proche de Paris. Valérie Bourgoin étudiera à Paris à l’École supérieure des Arts appliqués Duperré, dans la section architecture d’intérieur puis aménagement extérieur, dans le IIIe arrondissement de Paris : « C’est là que je choisis la section des arts graphiques et la sculpture ». Si le monde artistique a toujours attiré Valérie, celui de la mode ne la laissait pas indifférente : il faut dire que ses parents travaillaient tous les deux pour les célèbres Galerie Lafayette, temple de la mode parisienne bien connu.
Son premier emploi l’emmènera dans une entreprise d’art et de décoration d’intérieur. L’expérience d’un an et demi lui apportera de l’assurance. Car c’est l’amour qui lui fera franchir la frontière belge il y a maintenant 26 ans.
Liège première expérience professionnelle belge Sud / Nord.
Déjà dotée d’un esprit d’entreprenariat, Valérie Bourgoin se lance en tant qu’indépendante : « Je commence en tant que free-lance à Liège pour un architecte pour qui je réalise des maquettes, une expérience sans conteste très formatrice qui durera aussi un an demi. Après cela, je collabore avec la société MAD qui fabrique des Stands d’exposition sur mesure : mon rôle y est très polyvalent, je reçois les clients et crée leur stand, c’est très formateur et en même temps très chronophage. J’y apprendrai à développer un vrai volume de travail et je vais y rester environ 4 ans ».
Ensuite, Valérie deviendra maman et donnera donc naissance à Enora, sa première fille. Suite à cela, elle ira œuvrer en Région flamande et travaillera pour la société courtraisienne Mehui. L’entreprise Mehui est spécialisée en décoration d’intérieur : « J’y ferai beaucoup de commercial avec une spécialité qui est l’art de la table. Les choses se passent bien au point que Mehui me confiera la responsabilité du marché français. J’y resterai environ 6 ans », jusqu’à la naissance de sa deuxième fille, Orane.
Le lancement, c’est maintenant
Bourgoin« J’ai toujours eu l’esprit entrepreneurial, mais se lancer avec deux enfants, c’est un choix, un risque qu’il vaut mieux mesurer ». En 2011, Valérie Bourgoin décide de lancer sa propre marque, « Orane – Enora », d’accessoires et de chaussures pour femmes. « Mon ami Jean-Paul Barriol me guide alors dans ce domaine si particulier de la chaussure. Je fais de la petite production et structure la commercialisation en dépôt vente ». Valérie fait un métier qu’elle aime, elle revendique clairement la qualité de ses produits et une connaissance particulièrement fine de l’élégance féminine. (photo Jean-Sébastien Hermant .)
La Belgique ? « J’adore »
On peut le dire, Valérie est une véritable « aficionada » de la Belgique, elle s’y plait toujours autant et ne se voit pas retourner en France, même si elle admet que l’expérience lui a démontré que, dans la vie, rien n’est acquis. Waterlootoise, sa connaissance de la Belgique dépasse pourtant très nettement les frontières du Brabant wallon. Bruxelles : Ixelles/ Saint-Gilles – quartiers animés & dynamiques – Quartier du Sablon – vieux Bruxelles Quartier Dansaert « Belgian touch »
Anvers : « Branchitude » – Gent : J’adore, superbe ville – Liège : la plus vivante, extra pour les sorties ! Si elle devait résumer les Belges, Valérie Bourgoin n’hésiterait pas : ils sont conviviaux, ont beaucoup d’aisance pour lier connaissance !
www.orane-enora.com https://www.facebook.com/oranenora?fref=ts
SB
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