Petrossian un nom lié à l’histoire du caviar

Dans les années 1920, les frères Melkoum et Mouchegh  Petrossian nés au Caucase, arrivent en France juste après la révolution bolchévique.
C’est l’époque où le Paris cosmopolite des années folles baigne dans un climat de fête permanente, dominé par le rayonnement des ballets russes et les musiques d’Igor Stravinski, où il ne manque finalement que le caviar. Les Français l’ignorent encore mais ils vont vite se laisser convaincre par ces deux frères, qui, la main dans la main, vont promouvoir dans l’hexagone et surtout à Paris, capitale de tous les plaisirs et de la gastronomie, un produit dont on saluera la rareté et l’exotisme bien avant d’en apprécier la qualité. Dans cette mission, ils vont recevoir une aide précieuse, celle de César Ritz, l’empereur de la grande hôtellerie européenne qui, sans pourtant trop y croire, accueille le caviar sous les ors de son prestigieux établissement de la place Vendôme. Dans le Paris de toutes les folies, le caviar ne pouvait qu’occuper rapidement une place de choix. Après l’ouverture de leur boutique boulevard de Latour-Maubourg, dans le 7ème arrondissement de Paris, alors qu’aucun produit d’Union Soviétique n’est commercialisé en France, les frères Petrossian décident de faire venir du caviar de Russie. Une vraie folie. Il leur faudra beaucoup de détermination pour imposer finalement leur vision de la noblesse du caviar, ce produit festif en le signant de leur nom : PETROSSIAN.
Le succès rencontré dépasse toutes les espérances et la légende Petrossian ne fait que commencer…  Par la suite, la gamme des produits s’est largement étoffée grâce au saumon fumé, aux divers œufs de poissons, foie gras, vodkas, truffes, chocolats, coffrets cadeaux, arts de la table et bien plus encore. Si autrefois  l’URSS et l’Iran contrôlaient  la production de caviar, elle est aujourd’hui exclusivement issue des esturgeons d’élevageEn effet, la pêche illégale et le braconnage ont, petit à petit, entraîné une réduction importante des stocks d’esturgeons dans la mer Caspienne, provoquant une prise de conscience des principaux pays exportateurs, décidant ainsi en juin 1997, dans le cadre de la Convention de Washington, de protéger le commerce du caviar. Depuis 2008, le caviar sauvage n’est plus commercialisé et laisse place au caviar d’élevage, dont il existe une centaine de fermes dans le monde, réparties sur tous les continents

Les principaux élevages se situent aux Etats-Unis, au Canada, en France, en Italie et en Chine, mais on peut en trouver également en Allemagne, en Bulgarie, en Espagne, en Belgique, en Israël et en Uruguay. Les élevages se développent avec des espèces d’esturgeons différentes.

Les principales espèces sont le Baeri (esturgeon Sibérien), le Transmontanus (caviar Alverta), l’Acipenser Shrencki (caviar chinois), le Gueldenstaedti (caviar Ossetra) et en très faibles quantités, l’Huso huso (caviar Beluga).
Après Paris, New York, Los Angeles, Las Vegas, Dubaï, Lyon et Nice, Petrossian s’est installé à Bruxelles, rue Vanderkindere, une rue commerçante de la commune d’Uccle, un quartier en plein développement où de nombreux français ont élu domicile.
Société 100% familiale, symbole de luxe et de tradition, Petrossian reste donc La marque de référence du caviar à travers le monde, un nom, une qualité et un savoir-faire ancestral jamais égalés.

Marianne Emirzian
Plus d’informations : Petrossian – 418 rue Vanderkindere 1180 Bruxelles

Tel : 02-344-39-90

 

 

 

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