Une scénographie à thème
Le 22 janvier dernier, durant la semaine de la haute couture parisienne, la Maison Dior a présenté son défilé dans les jardins du musée Rodin, inspiré par le thème de « l’aura ».
Maria Grazia Chiuri, la directrice artistique, qui adore mêler la mode à l’art contemporain, s’est associée à l’artiste plasticienne italienne Isabella Ducrot pour l’installation scénographique baptisée « Big Aura », retraçant la genèse d’une robe de couture. En effet, 23 robes surdimensionnées de cinq mètres de haut ornent les murs de la salle, disposées sur une composition de bandes noires irrégulières, rappelant la trame et la chaîne.
La collection
Inspirée de la robe « La Cigale », conçue par Christian Dior pour l’automne-hiver 1952, la collection reprend sa construction sculpturale et son tissu moiré lustré. Sur les 59 silhouettes qui se succèdent sur le podium, l’élégance est géométrique, avec des manteaux aux cols imposants, des jupes larges, des superpositions, des robes, pantalons, trench-coat, vestes, blouses, tailleurs et capes.
Le jeu des couleurs et des matières
On y retrouve des notes colorées, comme le jaune vitaminé ou le rouge flamboyant. Le moiré dont on connaît la capacité à sculpter les formes, est utilisé dans une
palette de nuances : doré, blanc, gris, bordeaux et vert. On note également l’abondance de belles broderies, de l’organza, du coton, de la soie, du velours, des crêpes souples plissées et smockées, des perles brillantes, des fils dorés, des plumes et des fleurs crochetées à la main, à l’instar du motif Millefiori.
Des créations emblèmes de savoir-faire et d’excellence, mêlant couture et architecture.
Marianne Emirzian
Plus d’informations :
www.dior.com
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