Dans l’univers gastronomique où chaque détail compte, Christophe Hardiquest, figure emblématique du monde culinaire Bruxellois, incarne l’excellence non seulement au travers de son établissement, mais surtout dans l’essence de son être. Derrière les portes de son nouveau restaurant « MENSSA », c’est une véritable philosophie de vie qui se révèle, où l’élégance n’est pas simplement une affaire de décor, mais réside dans l’âme même du chef. Ainsi au cour de cet interview j’ai découvert un homme avec la maturité des humbles mais aussi, 3 facettes qui permettent de comprendre le pourquoi du restaurant Menssa. Ainsi, Christophe Hardiquest c’est un mélange savant du chef Hardiquest*, d’Henry Ford** et de Nietzsche ***.
Interview :
Transition d’une ère à l’autre : De Bonbon à Menssa, une révolution conceptuelle
Interrogé sur la métamorphose conceptuelle de Bonbon à Menssa, Christophe Hardiquest livre une réflexion profonde sur l’évolution de la gastronomie et de la société. « Le monde a connu des bouleversements significatifs au cours de la dernière décennie, » déclare-t-il non sans une véritable conviction. « Ignorer ces changements reviendrait à s’écarter de dix années d’histoire. Notre profession, en constante mutation, se doit de refléter les évolutions des mœurs, des besoins et de la perception du service. C’est cette prise de conscience qui m’a guidé dans la transition de Bonbon à Menssa. »
Dans cet échange, Hardiquest met en lumière sa capacité à se réinventer et à adapter sa cuisine à l’air du temps, tout en restant fidèle à sa quête de perfection.
La transformation de Bonbon en Menssa n’est pas seulement un changement de nom, mais l’expression d’une évolution philosophique, d’un désir de répondre avec précision et innovation aux attentes contemporaines.
Loin de se contenter de suivre les tendances, Christophe Hardiquest pose son empreinte sur le paysage gastronomique, démontrant par là même que l’élégance véritable réside dans la capacité à évoluer avec grâce et discernement face aux défis du monde moderne.
Quels sont le défis auxquels a t’il dû faire face ?
Incontestablement, c’est dans l’exploration de son propre être que Le patron du Menssa trouve les fondements de sa cuisine novatrice.
Dans une introspection révélatrice, Christophe Hardiquest confie que le défi majeur de sa transformation personnelle fut de se confronter à lui-même. « Le véritable enjeu fut de me découvrir, de cerner qui je suis véritablement aujourd’hui. Mon discours peut sembler empreint de philosophie, mais il est le reflet de mon parcours jalonné d’épreuves, de doutes mais aussi de quelques réussites. Ces expériences m’ont permis de me comprendre et d’insuffler à ma cuisine une essence qui m’est propre. Ce voyage introspectif, bien qu’ardue, s’est révélé d’une richesse inestimable », explique-t-il.
Quelle place laisse-tu à la durabilité chez Menssa ?
La durabilité occupe une place centrale dans la vision culinaire de Christophe Hardiquest. Sa rigueur instinctive pour les produits de saison et les circuits courts témoigne d’un engagement fort pour l’environnement. « Au-delà des ingrédients, c’est dans mon approche managériale que je révèle aussi mon engagement pour le durable. Manager c’est transmettre. La transmission, pilier de ma philosophie managériale, je la perçois non seulement comme une responsabilité mais aussi comme une opportunité de façonner un avenir plus responsable et bienveillant dans l’univers gastronomique » .
Ainsi, à travers son parcours et sa démarche, Christophe Hardiquest nous rappelle que la haute gastronomie n’est pas seulement une affaire de saveurs et de techniques, mais aussi de valeurs et d’engagements personnels. Son œuvre, marquée par une quête incessante d’authenticité et de durabilité, est une source d’inspiration, nous invitant à réfléchir sur l’impact et le sens de nos actions dans l’art culinaire certes mais aussi au-delà.
Puisque tu parles de transmission quel conseil donnerais tu à un chef en devenir qui souhaite marquer l’univers Gastronomique ?
« Ma réponse sera très simple, pour faire une cuisine d’exception, reste en ligne avec ce que tu es, ne te perds pas dans les limbes du surfait, ta cuisine alors te ressemblera »
À l’issue de notre entretien, l’élément le plus marquant fut sans conteste la capacité à saisir la sensibilité unique du chef Hardiquest. Cette révélation s’est imposée avec une telle clarté qu’elle invite à cette conclusion :
Comprendre Christophe Hardiquest, c’est pénétrer au cœur de son univers gastronomique. Dans cette perspective, cela offre aux convives non seulement une cuisine d’exception, mais aussi une nourriture pour l’esprit. C’est dans cette synergie que réside l’expérience que vous ferez au Menssa.
Friedrich Nietzsche : Philosophe Allemand « deviens ce que tu es »
Henry Ford : Industriel américain « les deux choses les plus importantes n’apparaissent pas au bilan de l’entreprise sa réputation et ses hommes »
Le chef Hardiquest : « pour faire une cuisine qui marque les esprits, reste en ligne avec ce que tu es »
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