Maman de 4 enfants, Gaëlle Bellec est née à Marseille, malgré son nom de famille qui revendiquerait plutôt des origines bretonnes, mais ses racines puisent dans le Nord de la France au travers de ses parents. Gaëlle Bellec, c’est un petit bout de femme pleine d’énergie, qui ne quitte jamais son sourire et sa bonne humeur. Fille d’entrepreneur, son Papa étant dans le textile dans le Nord de la France – « Roquette & fils) et sa maman elle-même fille d’entrepreneur, elle a donc tout naturellement travaillé dans la distillerie familiale à Loos avant de devenir bibliothécaire.
Gaëlle, Marseillaise de naissance, a étudié dans sa ville natale et obtenu, à la fin de son premier cursus, un bac en Sciences économiques. Comme souvent, les questions de son orientation définitive se posent. À ce stade de sa vie, l’influence familiale pèse sur ses choix. Son beau-père étant au Conseil d’Administration des Hôtels Accor, Gaëlle a baigné tôt et longtemps dans le milieu du voyage, de la qualité, du service et de l’excellence ; elle effectuera ainsi un BTS d’attachée de Direction.
Un premier job déterminant
En 1990, je suis embauchée par une filiale d’Europ Assistance pour une agence de « relocation ». Cette période me prépare au monde du travail : quand j’arrive, nous sommes deux, nous devons apprendre à tout faire et devons croître le plus vite possible ; six ans plus tard, nous sommes quatre-vingts. Si cette expérience fut incontestablement formatrice, par la force des choses, elle m’a fait découvrir l’ensemble des facettes de l’entreprise. Quand je quitte en 1996, je suis au poste d’Office Manager et je gère l’ensemble des grands comptes. Ma décision de partir est très difficile à prendre, comme c’est sans doute le cas pour chacun lors d’un premier emploi. Mon choix est dicté par le fait que je veux maintenant passer de l’autre côté du miroir, autrement dit le client. Je postule aux RH de chez Danone (qui était un de nos clients) et je prends là ma première claque professionnelle : on me refuse par… manque de diplôme.
J’entre chez Michael Page dont la philosophie est plus axée sur le savoir-faire. Je suis quasi instantanément opérationnelle et je crée le département « Secrétaire & Assistante ». Le challenge est tel, le management est à ce point inspirant et la reconnaissance si réelle que « l’humiliation Danone » s’est transformée en une satisfaction de ne pas les avoir rejoints.
Après la création et la mise en place de ce département, je souhaite prendre contact avec une sphère que je ne maîtrise pas : le Marketing. Je relève de ce département de 1999 à 2000 et c’est une découverte qui me sera utile dans la suite de mes expériences professionnelles.
LES USA, EXPÉRIENCE UNIQUE À VIVRE
En 2000, je suis mon époux aux États Unis et, plus précisément, à New York. À cette époque, explique Gaëlle Bellec, il est impossible de travailler sans Green Card et, bien entendu, je n’ai pas droit à en avoir une. Il me faudra attendre 2003, un assouplissement de la législation, pour que je puisse travailler. Il ne m’en faut pas plus pour que j’entre chez Baccarat sur Greenwich avenue. Je dois bien avouer que je me suis un petit peu précipitée dans ce travail, tellement j’étais contente de reprendre de l’activité professionnelle, si bien qu’au bout de 9 mois, je me suis sentie étriquée dans le poste que j’occupais. Je me mets en quête d’un autre job, et c’est un peu par hasard que j’entre dans le monde du voyage comme agente de voyage indépendante pour l’entreprise « Bayside Travel ». Je deviens Travel Shopper Consultant. Je travaille pour des cadres français expatriés issus principalement du milieu financier – je gère alors des relations sur 4 ans de 2004 à 2008. C’est particulièrement constructif de collaborer avec ses clients, nous sommes en vie privée et vie professionnelle, ce sont des moments d’authenticité et d’implication pour réussir ce qu’ils souhaitent en termes de voyage, d’évasion voire de complicité avec leur famille respective.
RETOUR EN BELGIQUE
En 2008, mon époux doit rejoindre la Belgique, l’aventure US se clôture donc. L’occasion faisant l’opportunité, je monte alors ma propre entreprise « Dry Butt Media » (couvre-selles publicitaires) en 2010. Je dépose un brevet autour du vélo. Même si cette expérience n’a pas pris le chemin que je lui destinais, cette expérience professionnelle fut enrichissante à plusieurs niveaux, dont celui d’acquérir une meilleure connaissance de moi-même et une approche plus complète du monde de l’entreprise. La nature ayant horreur du vide, et la vie étant plutôt bien faite, je rencontre Quentin Desurmont qui est PDG de Peplum, le ‘très haut de gamme’, l’excellence du voyage. L’homme est élégant dans tous les sens du terme, professionnel, exigeant et intègre, il ne m’en faut pas plus pour me remettre en « selle », si j’ose m’exprimer ainsi ! Responsable du développement de la marque Peplum « La Haute couture du voyage de luxe » sur la Belgique et le Luxembourg, je veille dès lors à ce que chacun de nos clients reçoive un accompagnement personnalisé dans tous les voyages qu’il entreprend avec nous.