Lorsqu’Anne-Sophie entre dans la salle de réunion où je l’attends, le contact est instantané – franc, direct. Avec une poignée ferme, un regard pénétrant et un sourire sincère, Anne-Sophie Eymaoud nous accueille au 6e étage du 166, avenue Louise.
UN VÉRITABLE INTÉRÊT POUR SES INTERLOCUTEURS
Certes, nous venons de l’interviewer mais le premier ¼ d’heure que consacrera la Directrice Générale de la Banque Rothschild à l’exercice de dresser son portrait me sera consacré… Anne Sophie Eymaoud aime connaître, comprendre et découvrir les gens à qui elle a affaire, ce qu’elle accomplit avec un naturel et un désir dicté par une belle intelligence émotionnelle de s’imprégner de l’autre. C’est sans nul doute cette façon toute personnelle d’établir le contact qui nous permettra de communiquer de façon plus fluide et spontanée.
UNE NORMANDE À BRUXELLES, VIA PARIS
C’est à l’âge de 14 ans qu’Anne-Sophie quitte sa Normandie natale avec ses parents pour Paris. Elle entreprend son cycle supérieur à Sciences Po (Paris) en option Finance. Une maitrise à Paris-Dauphine en poche, elle effectue un stage de 6 mois dans la salle des marchés : l’essai est tellement concluant qu’elle y restera un an. Au regard de cette expérience, un dilemme s’impose à elle : continuer dans la salle des marchés ou passer en Gestion de patrimoine. C’est chez BNP qu’Anne-Sophie décide de travailler, durant 1 an et demi, au sein de cette grande maison où elle rencontre son mentor en la personne de Xavier Chebasseur.
Anne Sophie quitte donc Paris pour Bruxelles et entre donc chez BNP Paribas (toujours en gestion de patrimoine) où elle évolue durant 4 ans. Non pas qu’Anne-Sophie Eymaoud ait la « bougeotte », mais c’est la notion de défi qui l’attire : c’est pourquoi elle quittera sa zone de confort pour une mission « challenging », en l’occurrence lancer la succursale d’INDOSUEZ en Belgique avec, comme cibles, Français et Belges. Deux années plus tard, sa mission terminée, c’est UBS qui souhaite à son tour s’adjoindre les services d’Anne-Sophie pour former un quatuor et permettre à la firme de s’implanter en Belgique. Après s’être plongée dans la culture américaine de 2001 à 2006, Anne-Sophie Eymaoud prend la Direction Commerciale de la filiale belge de la célèbre maison française Lombard-Rodier–. Six ans plus tard (en 2014), enfin, la non moins célèbre Maison Rothschild lui propose la Direction Générale de la Banque Rothschild en Belgique et, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Anne-Sophie Eymaoud s’y épanouit et y embrasse des valeurs auxquelles elle tient.
LA PASSION COMME MOTEUR, L’ULTRA-ACTIVITÉ COMME RYTHME
Ceux qui se sont frottés au professionnalisme d’Anne-Sophie Eymaoud la reconnaissent comme une « Wonder Business Woman » rigoureuse, empathique, efficace et fiable – mais la « gestion de patrimoine » requiert à ce niveau de responsabilité une personnalité complète.
Lors de notre entrevue, nous avons tenté de comprendre le côté « pile » et, si la carrière d’Anne-Sophie Eymaoud est pour le moins riche et couronnée de succès (de responsable de clientèle pour les Français à Directrice Générale, en passant par la case Directrice Commerciale), sa vie personnelle l’est tout autant et, à certains égards de façon assez étonnante.
Maman de 3 enfants (2 garçons et 1 fille), Anne-Sophie est viscéralement passionnée par eux. Malgré ses responsabilités professionnelles qu’elle ne néglige jamais, le temps consacré aux siens relève de son équilibre de base. Entière, quand Anne-Sophie se lance dans quelque chose, elle ne peut le faire que par passion : il lui est difficile sinon de s’investir corps et âme. Ses passions sont aussi plurielles qu’éclectiques. Notre Directrice Générale se passionne donc pour l’alimentation saine à laquelle elle s’adonne, se rend active dans le monde associatif mais ce n’est pas tout : – si, au vu de sa personne et de son discours, l’on se rend immédiatement compte de son excellente hygiène de vie et de la place prépondérante qu’occupent ses enfants dans la hiérarchie de ses intérêts, on sera plutôt surpris d’apprendre qu’une autre passion d’Anne-Sophie est la boxe anglaise. Et pourtant, en y réfléchissant, quiconque a pratiqué le noble art sait quel degré d’exigence il faut atteindre ne serait-ce que pour le pratiquer de façon régulière.