ANNE MONSEU-DUCARME

ANNE MONSEU-DUCARME; une have en halve

Notre première entrevue avec Anne Monseu-Ducarme fut ouverte, mais l’on remarque Anne Monseu Ducarmetrès vite que pour cette avocate à forte personnalité et au regard joyeux un mot est un mot, autant bien le choisir avant de le prononcer, nous voilà donc averti.
Anne Monseu-Ducarme fait partie de ces françaises qui possèdent la double nationalité du fait d’être née en Belgique d’une maman française (avocate) et d’un papa belge (imprimeur). Des études en Belgique (ULB, UCL) puis en France (Paris II ASSAS et Nice), elle obtiendra une Maîtrise en droit des affaires et plaide ainsi indifféremment à Bruxelles ou Paris dans des matières comme le droit international privé, commercial et immobilier.
Schaerbeekoise de naissance, Anne n’a jamais vraiment eu la volonté d’habiter hors de sa commune de naissance quand elle est revenue en Belgique.

 

 

Un véritable esprit de compétition
Anne aurait pu ne jamais être avocate, en effet à l’âge de15 ans, Anne est remarquée par le sélectionneur de l’équipe de France de ski et ce dernier entame les démarches pour l’intégrer dans l’équipe de France – mais c’est la maman d’Anne qui donnera une fin de non recevoir à la démarche au grand dam de l’adolescente à l’époque. Pourtant si cette époque reste encore pour Anne Monseu-Ducarme comme quelque chose d’inachevé, cela révèlera alors un esprit de compétition, un caractère bien trempé et le sentiment du juste et l’esprit de « gagnante » qui l’amènera au rigoureux métier d’avocat.

S’engager est un acte fort
Faire le métier d’avocat peut, comme tout les métiers être fait de plusieurs façons, avec anne monseuen filigrane l’objectif de construire L1030384une « réussite » – mais pour Anne Monseu-Ducarme, c’est d’une réussite de liberté qu’il s’agit et cela s’est concrétisé à travers des missions humanitaires en Afrique. Ainsi si notre avocate sera Administratrice d’Avocats sans Frontières pendant 14 ans, c’est sur le terrain qu’elle se réalisera et laissera son empreinte au Burundi en s’impliquant dans des thématiques aussi vitales que l’état de droit, la démocratie, les femmes battues, n’hésitant pas à monter en première ligne. Son engagement sera remarqué et Anne recevra le prix « Femme de paix » en 2012 au Sénat Belge sur base de la résolution 1325 des Nations Unies.
A la question, pourquoi prendre de tels risques? Pourquoi ne pas se concentrer sur son métier en Belgique et à Paris? Alors les sourcils se froncent et la réponse cinglante fuse « Pourquoi? parce que l’argent ne peut être un but en soit – je ne peux m’en satisfaire, l’humanitaire me nourrit au delà de n’importe qu’elle autre forme d’honoraire. »

 

Bruxelles j’aime y vivre
A la question: vous sentez vous plus belge ou française? La réponse est sans équivoque, « je me sens plus Française que belge – mais ma vie est en Belgique, pourtant je ne suis pas certaine que je ne retournerai pas vivre en France.
Rue des TongresPour Anne, Bruxelles est une grande ville de Province, on prend le temps de se connaitre, on vit de façon beaucoup plus qualitative – mais Paris c’est Paris et moi j’adore, mais je sais aussi que je ne pourrai y vivre.
A Bruxelles, j’ai souvent été considérée comme la petite française, la Parisienne (au barreau) et après m’être mariée avec un belge, à Paris on me souligne l’accent belge qui est naissant, il n’est pas facile de passer d’une langue à l’autre pour plaider (rire)
Quel est votre endroit favori à Bruxelles? « Près de chez moi dans le Quartier de la rue des Tongres à Etterbeek »
Quels son vos tables préférées? « A midi le Picolo Mondo et le soir des endroits plutôt intimistes le Barsey, le Château du Lac à Genval ».

S B

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